Visite écolieu ECOlonie (88) Jour 3

Tout juste 2 jours entiers de présence et je sens que les gestes commencent à s’automatiser. Il ne s’agit pas de la répétition des tâches que l’on me confèrent ni d’un sentiment de routine, mais bien d’une assimilation, par mon esprit, d’un environnement qui lui semble naturel.

D’ailleurs, ce matin, les rituels réveil – douche – habillage – brossage de dents – prière ont duré 7 minutes de moins que la veille.
Le petit-déjeuner, composé essentiellement des produits de la ferme, a toujours le même succès auprès de la communauté. Ce moment est marqué par les échanges qui permettent d’organiser la journée.

Aujourd’hui, c’est mercredi. Comme chaque semaine à ECOlonie, cet après-midi est libre. Pour ce matin, Lars me précise que mon activité de la matinée se fera au jardin potager fruitier avec le parrainage de Jayden. Je me prépare en enfilant un surpantalon étanche dans le « local privé » extérieur servant au change salissant (il est interdit d’entrer dans la pièce de vie avec des vêtements salis à l’extérieur). Toutefois, le temps pluvieux amène une adaptation au planning: ma tâche sera plutôt le lasurage de bancs en bois dans le bâtiment « cityze ». Après que Lotte, m’ait expliqué les étapes à réaliser, je suis prêt à laisser s’exprimer toute ma créativité au rouleau enduit de lasure (« Everybody is an artist but they don’t know in the beginning », aime à dire Lieke, autre permanente de l’écolieu). Cette renaissance artistique est facilitée par la simplicité des outils utilisés: papier à poncer à la main, rouleau et lasure.

La pause de 10h30 met en avant les talents de joueurs de Backgammon de Synthia et Tim. Tim se fera un plaisir de m’apprendre les règles du jeu après le dîner avec une expérimentation de 3 parties.

Comme le chef-d’oeuvre de lasure se termine avant l’heure du lunch, Lotte me charge d’une activité complémentaire de ponçage des fenêtres des toilettes du premier étage du « château ».

Après le double retentissement de la cloche, Jesse, fils de Lars, m’invite à partager sa table, ce qui me permet de voyager à travers son monde d’adolescent de 12 ans: les livres fantastiques, le sport au collège, l’histoire au collège…; un vrai dépaysement (et n’allez pas croire que c’est seulement parce que je suis en face d’un adolescent, sosie de Harry Potter)!

Cependant, la suite du planning de ma journée me ramène à la réalité: plonge pendant 2 heures, 7 minutes de renforcement par le froid dans l’étang du site de Thietry et nettoyage des toilettes et douche des 2 étages du « château ». Une réelle méditation à la propreté qui me fait hésiter à postuler pour être le sosie de Mr Propre…

Ses talents de nettoyeur aurait pu servir pour le troisième site de Forge Neuve car, à l’heure du dîner, Lars vient annoncer que des cendres ont remplacé un des nouveaux logements en construction sur place, en raison d’un feu accidentel.

Ce triste sujet de discussion est positivement remplacé par la rencontre avec Emma et Milan. Tim mange à la même table que nous.

Aujourd’hui, le repas est composé des traditionnels légumes crus: petites pousses, carottes râpées, chou blanc, mâche, feuilles de chicorée, … mais également de 2 autres mets qui ravissent les papilles de l’ensemble des convives: des pains pita réalisés par Britt, autre permanente de l’écolieu, et des boules de pois chiche à glisser à l’intérieur, cuisinés par Luuk. Chacun.e agrémente cela d’une sauce préparée à base de tahin.

Emma, comme Tim, souhaite améliorer son français et entame la discussion. Elle m’apprend qu’une professeure de français du village donne des cours aux membres de la communauté tous les 15 jours par niveau. Professeure de français, certes, mais non sans logique pragmatique car elle obtient un panier hebdomadaire de légumes bio du potager pour tout paiement.
Quant à Milan, il s’exprime surtout en anglais tout en glanant quelques mots de français.
De cette façon, mon voyage épique débuté plus tôt avec Jesse se poursuit grâce à ces échanges…

Emma guide mon imagination à travers les activités des potagers de légumes dont elle est coordinatrice. Les légumes servant à la confection des repas quotidiens sont cueillis chaque jour. Ces derniers jours, le travail se fait surtout dans les serres en raison de la météo pluvieuse.
En 3 ans et demi de présence, Emma s’est d’abord adonnée aux activités de cuisine, de boulangerie, de soigneuse des chevrettes et de fromagère, avant de se spécialiser dans le potager de légumes en raison du besoin exprimé de la communauté. Un chemin de vie inattendu pour une juriste de tribunal hollandais venue en vacances à ECOlonie 2 semaines au départ.

Le travail auprès des chèvres semble captivant en raison de la curiosité de ces animaux. Dame Nature leur a offert la capacité de mettre bas 2 fois par an et chaque période permet une traite de leur lait pendant 10 mois, sauf dans la période précédant la mise bas.
ECOlonie est membre d’une coopérative d’éleveurs locaux en bio, ce qui permet la mutualisation des risques (paiement des 2 salariés fromagers grâce à la coopérative).

L’activité du potager de légumes est complétée par le potager de plantes aromatiques. Ces dernières connaîtront l’étape de séchage dans une pièce dédiée du bâtiment de méditation et massages, avant de servir pour les tisanes et les produits bio de la marque OIKOS.

Quant à Tim, sa curiosité semble le conduire régulièrement vers la bibliothèque municipale et la découverte des alentours via les chemins de randonnée.

Que d’aventures!

To be continued…

Visite écolieu ECOlonie (88) Jour 2

Le réveil n’a pas eu besoin de sonner la fin de ma nuit ce matin. Mon esprit semblait s’être concerté avec mon corps pour ne pas être en retard pour entamer convenablement cette première journée entière au sein d’ECOlonie. Leur convention m’a permis de m’extirper facilement du lit à 7h.
Il faut dire que, chaque jour, le petit-déjeuner est disponible de 7h45 à 8h15 donc c’est un contrat pragmatique.

La douche du second étage est la première pièce du puzzle de cette journée. La porte de chaque douche ferme à clé et un rideau de douche empêche l’eau sortant du pommeau d’atteindre la porte. 2 patères permettent d’accrocher ses vêtements et à leur droite un porte-savon double est accroché.

En me dirigeant vers la pièce de vie, je traverse une salle composée d’une grande table et de 4 chaises. Des chaises supplémentaires sont empilées contre un mur et font face à 2 bibliothèques qui épousent les murs de part et d’autre d’un cadre de porte.

Mon arrivée dans la pièce de vie à 7h45 impressionne Lotte, permanente du lieu. Il semble que tout le monde ne soit pas aussi matinal. Pourtant nous sommes 5 présents, en comptant la personne en charge de la coordination du petit-déjeuner, pour s’attaquer à ce dernier dont les plats sont disposés sur les plans de travail.
La composition permet un large choix de plaisirs gourmands: pots de confiture, tahin, miel, confitures maison, porridge, cannelle en poudre, sel, tranche de fromage type gouda de la ferme, tranches de pain de la ferme et boissons chaudes.
En revanche, il n’est pas recommandé de déguster ces mets en étant assis sur le canapé car les tables sont assez nombreuses.

D’ailleurs, chacun occupe une table, ce qui ne favorise pas tout de suite l’échange. Les esprits ont certainement plus besoin de se réveiller en douceur que les corps.
D’autres âmes viennent se joindre au groupe au fil de l’eau: Lars, Ruben, Lieke, Emma, Milan et Sanne.
Bien qu’ils ne vivent pas dans le Château, les permanents prennent leurs repas dans la pièce de vie au contact des autres groupes.
Lars me reconnaît en raison de la photo du CV que j’avais fait parvenir à l’adresse de contact du lieu en novembre 2020. Il est le référent de l’organisation du planning des activités quotidiennes.

L’horloge de la pièce de vie indique 8h15, soit 15 minutes avant l’horaire de début de la journée de travail. En empruntant le couloir menant à ma chambre, je constate que la porte de sortie de secours est ouverte. Certainement pour permettre le renouvellement d’air de l’étage.

En ce premier jour, ma journée ne débutera qu’à 9h, par la procédure d’accueil avec Tim. Pendant cette attente, Bianca, bénévole italienne m’explique qu’un récent problème de santé l’empêche subitement de participer aux tâches physiques sur le lieu.
Mais elle n’a pas eu à partir d’ECOlonie car une activité spéciale de confection de colliers lui a été trouvée. Elle a déjà voyagé en Belgique où elle a appris le français, et notre conversation éveille un intérêt chez elle pour les autres écolieux que j’irai visité en France.

La procédure d’accueil débute par la remise de 4 documents soutenue par les explications de Tim. Le sens à donner aux règles de vie et au respect de la philosophie du lieu est un élément important à intégrer pour chaque nouvel arrivant.
L’accueil se poursuit par la visite du site: la tablette où se trouve le planning hebdomadaire d’organisation de mise en place des repas, le planning des tours de lavage du linge personnel, le lieu d’affichage des évènements ouverts au collectif, le bureau d’accueil, la salle polyvalente au 1er étage, le local des produits de ménage pour le planning de nettoyage bihebdomadaire des sanitaires et douches du Château, la tonnelle séparant la pièce de vie de la cuisine et servant d’espace de restauration en été (en hiver, elle fait le lien entre le débarrassage de ses couverts par chacun et la plonge), une salle multimédia avec téléphone fixe, ordinateurs, espace télévision et bibliothèque, les toilettes sèches, les poubelles de tri, les cabanes en bois pour les bénévoles en été, le four japonais à céramique, la salle de méditation, l’espace pour feu de camp, le local pour le nettoyage du linge de maison, la cuisine secondaire, l’atelier créatif, la boutique bio dont le fonctionnement actuel est basé sur le self-service, les espaces de massage et méditation, l’étage où se trouvent les séchoirs pour les plantes, le bâtiment « cityze » servant de lieu d’activités avec l’espace pour le linge de maison propre où l’on fait aussi du troc de vêtements selon les besoins, la « borne free-WIFI » (îlot où il est possible d’utiliser son téléphone portable et le WIFI internet), les jardins potagers, l’étang et le chemin vers la cascade « gorge du loup ».

Pour la transmission des savoirs-faire aux nouveaux arrivants, l’accueil se poursuit avec l’accompagnement par des bénévoles plus anciens. Ainsi, Bianca m’a permis de savoir comment réaliser ma tâche de la matinée pour le lavage de bocaux en verre. Puis Jayden m’a initié au désherbage et à la dépose de compost autour d’arbres fruitiers. En fin de dîner, Monique a été ma guide pour la plonge en cuisine.

Au-delà des horloges présentes dans les locaux du site, le son d’une clochette résonne à ECOlonie pour prévenir de l’heure de chaque pause. Ce sont les bénévoles en cuisine qui sonnent le la pour annoncer le début de la pause. De cette façon, la journée est rythmée par une pause à 10h30, puis 13h pour le « lunch », 16h pour l’après-midi et 18h pour le dîner. A chacun de ces moments, la pièce de vie prend tout son sens pour l’ensemble du collectif. Lors de ces 2 derniers instants, les enfants des permanents viennent grossir les rangs du collectif car nous serons mercredi demain. Ce besoin de se retrouver en pause ensemble (bénévoles comme permanents) ressemble au concept de FIKA des Suédois.

Depuis quelques semaines, certains créatifs (bénévoles et permanents) profitent de la pause de 16h pour s’adonner au renforcement par le froid en se jetant dans l’étang. Je décide de me joindre à eux.Cette expérience permet une pleine conscience de chaque partie de son corps, mais également de favoriser un travail de respiration. En tant qu’homme nu, des sensations inédites se font jour, notamment une impression d’assaut de lame de couteau ou encore la rétractation de l’écrin familial. Bien heureusement, l’expérience se poursuit par le rhabillage de chacun.e et la suite de la pause passée devant le poêle à bois. Chaque mardi soir, ce même espace accueille chaleureusement Lieke qui accompagne, ceux qui le souhaitent, à la pratique du tricot et du fil à laine.

Avant de me laisser bercer par les sons de la Nature, je souhaite apporter une réponse à la dernière question que m’a envoyée l’Univers. Après 2 heures de recherches acharnées et de découpage de mes futurs trajets en train, je parviens à planifier l’ensemble de mes déplacements jusqu’à la mi-mars, avec l’assurance que ma monture ferreuse sera de l’aventure!

Message à l’Univers: Définitivement, ce « château » ne sera pas le royaume des sujets qui délaissent leurs fidèles compagnons sur la route!

To be continued…

Visite écolieu ECOlonie (88) Jour 1

Premier jour du mois de février qui sonne le démarrage des visites d’écolieux en France que j’ai commencé à planifier dès le mois de novembre 2020.

Il est difficile de décrire mon excitation en quelques lignes. Ces visites vont être une source d’inspiration pour le projet de création d’écolieu du Domaine du Dragon Rêveur auquel je participe avec un collectif de 5 autres personnes. Assurément, elles vont également être un accélérateur de mon introspection personnelle en cours et, pour allier l’utile à l’agréable, elles constitueront le matériau de mon mémoire universitaire que je serai amené à soutenir en juillet 2021.

Hier soir, j’ai préparé mes sacoches de vélo. Elles sont prêtes à être chargées sur mon fidèle destrier car il est 8h40, et l’heure du train approche. Les 150 mètres d’asphalte qui séparent mon habitation du bout de la promenade du Nouveau Bassin, suffisent à faire perdre sa pédale gauche à ma monture. Certainement la meilleure façon que l’univers à trouver pour aiguiser ma résistance au périple. Grâce à l’aide d’un de mes voisins rencontré dans le parking, je parviens à rendre à mon vélo sa fière allure.

Désormais, l’espoir de pouvoir être à l’heure pour monter dans le train de 9h23 n’est plus. L’agente du guichet SNCF m’apporte la bonne nouvelle que mon billet TER est utilisable pour le train suivant de 14h23. Arrivé à Belfort, je profite de la correspondance de 2h09 pour solliciter l’agent SNCF afin de réserver les billets pour mes prochains trajets. Seulement, après 45 minutes de recherches acharnées et d’empathie à mon égard, l’employé conclut qu’il m’est impossible de parcourir la France en vélo par l’intermédiaire de la SNCF. Son conseil est de me résoudre à voyager sans mon compagnon de route. Assurément, une nouvelle occasion d’affûter ma détermination grâce à ce nouveau message de l’Univers. Comment pourrais-je compter parmi ceux qui abandonnent leurs compagnons lors des perambulations estivales?

10 heures après mon départ de l’appartement, je suis arrivé en gare de Xertigny à 18h20. Je suis la seule âme humaine à me trouver sur le parking de la gare. La noirceur de la nuit entoure tout le secteur, d’autant plus que le ciel est couvert de nuages. Seuls le parking, illuminé par des lampadaires, et un immeuble d’habitation en face de la gare semblent se soustraire à ce destin.
Suite à l’appel de la réception d’ECOlonie cet après-midi pendant que je patientais à Belfort, je n’ai plus besoin de mettre en oeuvre mon plan initial de déplacement à vélo entre la gare et l’écolieu. Je décide donc d’attendre sagement mon chauffeur à la lueur des lampadaire afin qu’il puisse me reconnaître facilement à travers mon attirail de cycliste.

Après 20 minutes d’attente, je vois une camionnette estampillée « ECOlonie » qui fend l’horizon de la route menant vers la gare.
Il s’agit de Tim. Il a un accent hollandais marqué mais il fait l’effort de parler en français.
Le temps d’embarquer mes vélo et bagages dans le coffre et il m’invite à prendre place sur une place arrière de la camionnette. Je comprends qu’il y a une première marque de l’importance du respect des distances sanitaires.

D’après mes précédentes recherches cartographiques, ECOlonie se trouve à 20 kilomètres de notre lieu de rencontre. Je suis donc ravi de pouvoir entamer la discussion avec Tim car je suis curieux d’en savoir plus sur lui, après l’avoir remercier pour le déplacement jusqu’à la gare.

Tim est à ECOlonie depuis 2 ans. Il est en charge de l’accueil. Il estime que son français est médiocre. Pourtant il a pu venir à plusieurs reprises en France avec son père durant les périodes de vacances estivales.
Avant d’arriver à ECOlonie, il m’explique qu’il a d’abord été traducteur anglais/néerlandais pendant 3 ans et demi. Il a arrêté pour trouver un emploi plus dynamique et plus proche de ses valeurs profondes. Il a été employé dans un magasin bio en Hollande.
D’ailleurs, il apprécie être responsable de la boutique de vente de produits de la ferme durant l’été. Ici, 500 touristes sont de passage entre juillet et août. Cette fréquentation lui permet de s’adonner à l’un de ses plaisirs: le service à la personne.
Tim aimerait également améliorer son français, mais les clients de la boutique comme les permanents et les bénévoles à ECOlonie sont principalement Hollandais. Il apprécie donc de pouvoir parler en français avec moi. La boutique est ouverte toute l’année, mais très peu d’habitants des villages alentour la fréquentent. En dehors de la période touristique, ce sont les bénévoles qui sont les principaux clients.

Selon Tim, le contexte actuel ne semble pas avoir de conséquence sur les demandes de bénévolat en comparaison des années précédentes. En revanche, il y a certainement une proportion plus importantes de Français.
Actuellement, 30 personnes vivent sur les 3 sites d’ECOlonie: Thietry, la ferme et la forge neuve.
Peu de touristes sont présents en cette période. D’autant plus que le gouvernement hollandais déconseille fortement à ses concitoyens d’aller à l’étranger jusqu’à la fin du mois de mars. Toutefois, un touriste a réservé pour la nuit de demain.

Comme nous traversons des forêts, Tim me précise que le bois sert principalement à la production. La forêt est peuplée de « deers », « foxes » and « wild boar ». Les alentours du site principal (Thietry) où nous nous rendons sont remarquables, notamment la cascade surnommée la gorge du loup; bien qu’aucun loup n’ait jamais été aperçu. La commune où se trouve ECOlonie, Hennezel, a un musée du fer, du verre, du bois et de la résistance; ce mélange de sujets dans un seul musée amuse Tim.

Me voici arrivé à bon port à 19h10 environ.
Je suis à ECOlonie pour cette première soirée de la tournée des visites d’écolieux 2021!

Arrivés sur le parking, Tim m’invite à aller dîner avant de décharger mes bagages. En Hollande, l’heure du dîner est 18h. Ils sont plutôt calvinistes. Nous passons par la cuisine pour se laver les mains avant de nous rendre dans la pièce de vie du bâtiment surnommé « le château ».
5 grandes tables et 4 plans de travail en bois (meubles IKEA) sont disposés à l’avant de la pièce.Un vaisselier et un espace boissons chaudes sont ancrés dans une partie de mur. En aval, se trouve un espace salon avec étagère de jeux de société. 2 femmes et 2 hommes, d’origine hollandaise, se présentent: Lotte, Anna, Jayden et Luuk. Un autre homme est assis sur un fauteuil à l’opposé, il est français: Lucas. Tous sont bénévoles et l’anglais et le hollandais sont les langues d’échanges entre eux.

Tim m’invite à m’asseoir en face de lui pour déguster les 2 assiettes qui ont été préparées: lentilles corail, épinards, butternut et courge. Ce sont principalement des légumes du potager. Le dessert est composé d’une pâte biscuit nappée de courge avec chocolat noir fondu.

Les échanges avec Tim se font en français. Certains bénévoles parleront français car ils souhaitent améliorer leur pratique, mais la plupart seront plus à l’aise en anglais.

Quelques rappels de règles de fonctionnement par Tim: pas de téléphone portable sauf si mode avion. Quelques personnes vivant sur l’écolieu sont sensibles aux ondes émises. Un téléphone filaire est disponible dans chaque chambre. Il y a également un câble Ethernet disponible. L’utilisation du téléphone portable pourrait se faire à l’extérieur de l’écolieu, sur le parking du camping. Pas de cigarette ni d’animaux. Le petit-déjeuner est servi de 7h45 à 8h15 et la journée de travail commence à 8h30. Pour l’hygiène quotidienne, seuls les produits biologiques sont autorisés. Si besoin, il y en a en vente à la boutique. La musique n’est plus autorisée à partir de 22h et aucun bruit à partir de 23h.

Concernant la journée de demain, je serai accompagné par Tim à partir de 9 heures pour découvrir l’ensemble des lieux. Ma première journée de travail débutera exceptionnellement à 11h.

Après ce repas de roi, Tim m’accompagne pour décharger mes bagages et me fait découvrir la chambre qui m’a été réservée pour les 15 jours. Elle s’appelle « clé du ciel » ou « hemel sleutel » en hollandais. Chaque chambre est nommée par un nom poétique différent.
La chambre mesure environ 6m2. Elle contient un lit 1 place avec le linge de lit, un téléphone filaire, une prise Ethernet, une poubelle en osier, une commande 3 tiroirs, une étagère 5 tablettes, une tablette murale, un miroir, un double fenêtre en bois, un chaise, un étendoir à serviette, 3 patères, 2 prises murales, un chauffage électrique et un sol en parquet. de

Le Château est composé 2 étages dont chacun compte environ 7 chambres. Aucune porte ne contient de serrure. La confiance est de mise ici.

En retraversant le couloir, je découvre la salle de bains avec 3 douches et les 3 toilettes. L’ensemble est mixte.

La salle de bains de mon étage est en travaux donc je dois utiliser celle du second étage pour le reste de cette semaine. En allant me brosser les dents, mon regard se porte sur un document qui est la liste d’émargement du nettoyage des sanitaires et des douches. Mon prénom est indiqué pour mercredi 3 février. Les explicatifs sont en anglais. Il existe une éponge rouge pour le nettoyage des toilettes et une éponge verte pour le nettoyage des douches.

En retournant en direction de la pièce de vie par les escaliers, je croise 1 autre homme et 2 autres femmes. Aucun ne me regarde ou ne me dit quelque chose. La barrière de la langue pourrait peut-être expliquer cette distance.

To be continued…

CouchSurfeuse en campagne/région rurale prête à accueillir

 

Je vous informe que je me suis inscrite sur le site de CouchSurfing (Surf sur Canapé). Connaissez-vous?
 
C’est un système utiliser à la base pour voyager pas cher: être loger gratuitement chez d’autres CouchSurfeurs qui eux aussi ont pu profiter de ce système à un moment.
Au delà de cette idée, le Couchsurfing ce sont au final des expériences très enrichissantes de rencontre avec des Français ou étranger du monde entier qui sont de passage et qui sont très souvent ravis de rencontrer des locaux pour connaître la région et les accompagner si besoin est dans leur séjour. Comment mieux découvrir un pays, une région, sa culture qu’en étant hébergé par des locaux.
 
Généralement l’hébergement est de courte durée, la nourriture n’est pas comprise. Mais chaque cas est différent, et il est toujours intéressant de partager les cultures culinaires.
 
Donc pour essayer de m’occuper dans cette Charente Profonde, je me suis inscrite pour accueillir des gens de passage dans la région. Si vous pensez ou avez des connaissances qui pensent passer par chez moi (Bordeaux / Angoulême), n’hésitez pas à leur parler de moi et de mon CANAPE (terme employé par les couchsurfeurs pour désigner le lieu pour dormir, ça va du matelas au sol à la chambre individuelle). Je serai ravie de les accueillir gratuitement.
 
Toutes les informations sur le CANAPE que je propose ainsi que la région, mes dispo et autres sont sur mon profil: http://www.couchsurfing.org/mapsurf.html?SEARCH[skip]=12&view=detail&sid=fbf8b8e8fbe14f3b3b7d58f26538abf8
 
Si jamais vous souhaitez vous inscrire à ce site que ce soit pour accueillir également ou pour voyager, faites le moi savoir, je vous parrainerai, ceci me donnera des avantages au niveau des résultats des recherches.
 
De plus si vous êtes intéressé par découvrir des régions rurales, une carte a été élaborée afin de repérér les CouchSurfeurs des régions rurales, la voici, la voilà: http://maps.google.fr/maps?hl=fr&tab=wl Ca peut vous donner des idées pour vos prochaines vacances.

Sachez qu’il n’y a aucun risque, ou infime, chaque membre note des commentaire sur chacun. Donc les mauvaises relations seraient vite repérées. Il est aussi possible de refusé, si vous voyez que le membre n’a aucune expérience en Couchsurfing et donc aucun commentaire… 
 
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Le principe du Couchsurfing, accueillir des gens venant de tout horizon gratuitement dans le but d’échanger, de partager des expériences… C’est moins cher que l’hôtel et beaucoup plus enrichissant! Couchsurfeuse prête à accueillir, tous les renseignements sur mon profil: http://www.couchsurfing.org/mapsurf.html?SEARCH[skip]=12&view=detail&sid=fbf8b8e8fbe14f3b3b7d58f26538abf8

Pour les voyageurs avident de nature et de campagne, une carte a été réalisée spécialement pour le Couchsurfing en région rurale (Retrouvez-moi au Nord de Bordeaux): http://maps.google.fr/maps?hl=fr&tab=wl

Un petit moment pour des petites nouvelles

Coupure d’électricité, donc plus de connection à Internet, j’en profite pour vous écrire deux mots!

 

Oui je suis toujours vivante, mais bon on ne visite plus, alors bon je ne vais pas vous raconter ma vie quotidienne.

 

Demain on a exam, c’est cool ça sent la fin des cours. Finalement le programme a changer comme les mecs ont estimé qu’il fera trop chaud dans le sud, on ne part plus dans le sud, pour remonter toute la côte ouest. Je suis trop dégoûtée. J’avais décidée de partir seule, mais bon finalement, je vais faire un mix, d’abord je vais partir avec mes potes indiens dans les montagnes un peu au sud de Delhi, il paraît qu’il fait frais. Puis début mai, je rejoindrais les mecs de retour de Goa pour aller dans le Nord, où il y a possibilité de faire des bonnes balades dans des endroits unbelievable!!  Manali, Darhamsala… Ce sont les dernières prévisions, je suis super dégoutée, mais bon de toute façon je dois rentrer le 15 mai, je n’ai pas le choix, je n’ai pas pu prolonger mon visa. Et ce programme n’a pas l’air mal, car je kiffe les montagnes!! En plus on peut louer des vélos!! Trop bien!

 

Sinon en ce moment, je ne fais pas grand-chose, je ne trouve pas de stage, par contre je trouve des petites robes pour 2 à 6€. Ca fait plaize! J’ai vu d’ailleurs la même que j’ai acheté l’été dernier à 30 voire 60 € à Galerie Lafayette, du Dehry, mais sans les perles!! Bref je me fait plaize, comme on a plus le billet d’avion vers le Sud à payer!

 

Sinon je suis allée au cinéma voir LE film culte depuis 6 mois!! C’est Range de Basanti, j’ai l’impression de vous en avoir déjà parlé. C’est l’histoire d’une anglaise (UK) qui veut faire un film sur ce qu’à vécut son père en Inde lors de l’occupation anglaise. Son père n’arrivait pas à faire parler des 2 prisonniers pour trouver leurs potes qui avaient arrêté un train pour piller les anglais. (début de la révolution indienne). Donc ça montre à la fois l’amitié entre ces potes qui sont de différentes religions, mais aussi le patriotisme car ils ont fait ça pour libérer le pays des Anglais, et ils iront jusqu’à la mort pour leur pays. En parallèle la british vient en Inde pour réaliser le film de l’histoire de ces 5 indiens, et les acteurs de son film vont justement eux aussi être des super potes avec différentes religions, et à cause de la corruption au sein du gouvernement, ils vont se rebeller pour faire valoir les couleurs de l’Inde. Tout ça agrémenter de musique hindi, de danse punjabi… tel un vrai bon Bollywood. C’est vraiment énorme, et ce film participe aujourd’hui à la vie de tous les jours, dans le sens où rare sont les unes de journaux qui ne se réfèrent pas à ce film. Il y a des manifestations d’étudiants où les jeunes animés par ce devoir de faire qqch pour l’Inde, ce patriotisme sont prêt à s’immoler pour s’exprimer, mais par chance ils ne sont pas encore passé à l’acte. Pareil pour une histoires de viol par le fils d’un homme haut placé, la population veut la vérité, donc ils font des manifestations silencieuses comme dans le film, et pour que la vérité et la justice soit faite.

 

A côté de ça, il y a des bombes par ci par-là, mais ici ça semble normal. Ce sont les partis politiques qui s’expriment entre mêlé avec les actes terrorismes! Dernièrement une bombe a tué 5 à 10 personnes je ne sais plus dans la plus grande mosquée de l’Inde, à Delhi, que j’ai visité. C’est vraiment dommage car l’Inde est vraiment LE pays existe toutes les religions sans problèmes, mais pour des raisons politiques et à cause de ces terroristes qui pourrissent le monde, bah les tensions montent obligatoirement!! Et puis il y a toujours des tensions avec le Pakistan qui viennent surtout du terrorisme et de la politique, car à la base tous me dise que les Pak, ils les aiment, ce sont leur frères, ils sont Indiens!! Mais ils se font bombarder par les Pak par-ci par-là et ils ne disent rien.

Enfin j’ai pas approfondi toutes les situations, mais bon c’est pour vous montrer que malheureusement les religions foutent encore la merde dans ce pays qui ne parle que de paix et d’amour!

 

A part ça, maintenant je fais du sport à l’école Française de Delhi, école destinée aux enfants de parents expatriés. Le prof met à dispo matos, et terrain les mardi pour volley ou basket, le jeudi pour le badminton, et le dimanche matin pour l’escalade. Et le tout gratuitement! Exactement ce qu’il me faut!

 

Globalement voilà où j’en suis, ah aussi mon appareil photo est de plus en plus défaillant, il est maintenant impossible de prévisualiser les photos, à l’ancienne! Mais le truc c’est que en plus comme il a tendance à faire de l’art en coupant les photos, changeant le contraste… bah c’est pire qu’à l’ancienne, c’est une vraie surprise quand tu les mets sur le PC. Du coup pas trop de photos.

 

Ah je ne sais pas si je vous ai dit, mais Linda est partie!! Elle nous a laissé des trucs puant dans son placard, des crevettes séchées avec des algues séchées!

 

Voilà la situation, maintenant je suis beaucoup plus avec mes potes indiens qu’avec les autres Français, mais bon j’arrive quand même à les bouger de temps à temps, Ferdi et Vincent sont venus au badminton jeudi dernier!!

 

Sinon il fait chaud, très chaud, et j’aime ça. Par contre je ne bronze pas trop, je suis habillée des pieds à la tête en permanence!! Il n’y a que mes pieds qui ont droit au bain de soleil!

Amritsar (18 et 19 mars)

 

Et c’est reparti, on est rentré mercredi à minuit, et là on est samedi 6h30 on est dans le taxi pour la gare direction Amritsar, la ville de Vipul notre coloc. Du coup, je ne sais pas si vous vous rappelez, Linda la chinoise, elle est de la partie!! Elle n’a pas arrêté de saoulé son voisin de train: "This is the secound stop?" no? Why? But we already stop? Et le voisin le explique qu’on s’est arrêté sur la voie, mais pas à une gare! Mais elle ne comprend pas, et elle repose la question: "I don’t know your meaning? It’s not the first stop! …" On se regardait, en se disant "le pauvre" en plus il essayait de dormir! On arrive là-bas vers 13h. Vipul nous attend à une sortie, et nous à une autre. C’est sa ville de naissance et il ne sais toujours pas qu’il y a une autre petite sortir à gauche de la grande sortie! Finalement on se retrouve. Direction l’hôtel. On attend que son pote du boulot nous rejoigne, il arrivait avec le train d’après. Je commande des petits trucs à manger, car on ne va pas manger avant 14h30, et je n’en peux plus.

Hop c’est parti, son pote et là, on va à au resto. La spécialité ici c’est le poulet, donc on n’a pas pu y échapper! Je suis redevenue "non-végétarienne" pour une journée. C’était super bon. Du poulet qui fondait sous la langue. Délicieux! Linda découvre que la bouffe indienne est bonne. Ca fait deux mois qu’elle cuisine ses trucs chinois, et là elle nous sors qu’à Amritsar la bouffe est trop bonne. A part que ça tu en trouves partout à New Delhi! Ah bon ??? Bah oui! C’est ni plus ni moins, de la bouffe indienne, comme tu trouveras dans presque toute l’Inde.

Ensuite on va voir sa maison et sa famille. Super grande maison, avec potager (où il n’y a principalement que des oignons, et pas un petit jardin!) et piscine (vide, normal en Inde tout ce qui est piscine, fontaine, est toujours vide!!) Ensuite il nous présente ses tantes, sa mère, son grand-père, ses sœurs et cousines… On a le droit à des petites sucreries… Pris par le temps on s’en va pour rejoindre la frontière Pakistanaise, où il se tient un show tous les jours. C’est gavé de gens, les gradins sont pleins, il y a des gens partout. Et ils répètent tous ensemble "Hindoustan" et d’autres phrases… pour intimider les pakistanais qui se situe de l’autre côté de la frontière disposé de la même manière, et aussi nombreux. Un militaire crie jusqu’à ne plus avoir de souffle, et une petite colonie de 4-5 militaire parte en marchant super vite avec les bras qui se balance super haut de chaque côté: A mourir de rire. Et ils foncent comme ça à toute vitesse direction la frontière. Une sorte d’intimidation! Puis c’est au tour des pakistanais. On aurait dit un stade de foot. En tout cas rien n’est fait pour réduire les tensions entre ces deux nations. Apparemment c’est un jeu, rien de sérieux.

Maintenant on laisse Vipul et on part pour une sorte de Village Museum. Un village qui représente les différentes activités en Inde dans un village, avec des spectacles, des personnes qui lisent les lignes de la main, un homme qui fait faire des numéros à ses singes, et un repas Indiens traditionnel: dal, panneer, chapatis, lassi, patatoes,… et là Linda insiste: "Punjabe’s food is really good" (Punjab c’est l’Etat d’Amritsar) et on lui re-explique que c’est exactement la même chose que ce qu’on mange tous les jours à la guesthouse, et que ce qu’elle peut trouver dans l’importe qu’elle resto à Delhi! Mais bon elle n’en fait qu’à sa tête comme d’hab "I don’t understand your meaning". Par contre nous depuis le village on sature trop de la bouffe indienne. Même des trucs bon rien que de les regarder ça nous donne envie de vomir! Là c’est vraiment l’overdose. Mais bon ça devrait passer. Ah j’ai oublié de vous dire qu’en allant à ce village on a crevé! Pour uen fois qu’on était dans un engin qui avait des pneus corrects, on crève!! D’habitude on a des Jeep, c’est horribles les pneus on était refait, et refait, ils sont tous lisses.

Retour à l’hôtel, crevé, endormie, je me couche. Et Linda commence son cinéma. Il lui faut de l’eau chaude, car en tant que chinoise elle n’aime pas l’eau froide, c’est pas bon pour sa digestion. A tout les repas elle nous propose de prendre ça pour la digestion, ça nous fait bien marré, car à chaque fois on sait qu’elle va nous le proposer. Elle ne peut pas s’adapter à habitudes indiennes et elle ne comprend pas qu’on ne veuille pas boire d’eau chaude!! On a pas de problèmes de digestion, on va bien (bon c’est vrai qu’on a souvent la tourista, mais c’est pas ça qui changera, il faut qu’on fasse attention à ce qu’on mange, c’est pas un pb de digsetion! Mais plutôt de bactérie. Bref l’hôtel lui monte de l’eau chaude. Puis elle fait des bruits de "chinoise étonnée" (oui elle fonctionne beaucoup en bruit) pour que je me penche sur son problème. "Qu’est-ce qu’il y a Linda?" il n’y a pas de bac pour laver tes pieds? Bah tu les lave dans le lavabo. Non ce n’est pas ça, il n’y a pas de chaussures???? Hum je ne comprends pas bien "ton meaning" J’ai pas trop compris pourquoi mais à 1h du mat elle voulait des sandales pour laver ses pieds!! Alors je lui épelle. Elle prend le téléphone, appelle la réception, et demande des sandales! Le mec de la réception lui fait répéter plusieurs fois, il lui passe qqun d’autre pour voir si lui comprendrais mieux, ils lui font épeler plusieurs fois. Bah non ils n’ont pas de sandales à dispo!! Elle raccroche, me regarde, et pousse ses petits cris du genre "oh mais c’est pas possible de voir ça, ils sont vraiment à la ramasse ces Indiens!" alors elle court dans la salle de bain, rempli le bac de douche, l’apporte au pied de son lit, et se trempe les pieds, comme elle fait tout les soirs! ENORME. Et là je m’endors!!  Certes elle est super super épuisante, mais qu’est-ce qu’on se marre. Si jamais je dois participer à un dîner de con, j’ai trouvé la personne. Elle gagnera à tous les coups.

Le lendemain, rdv 11h, mais bon Vipul n’est pas arrivé avant midi et demi. Puis on va voir le Golden Temple, très célèbre. C’est un peu un petit paradis. Un énorme temple d’un blanc éclatant, où tout le monde fait le tour en marchant. Au milieu une grande piscine, et le centre du temple comme une île flottante revêtue d’or! Trop beau aussi. On se sentait envahie d’un havre de paix. Les gens se baignaient dans l’eau bleue, où nageaient des poissons rouges et autres. Et puis des petits temples par-ci par-là. Par contre on a pas fait la queue pour faire le cérémonial Sikh devant leur Gurdwara (dieu/livre) et prendre la petite bouchée de nourriture offert à la sortie. Par contre le pote de Vipul, l’a fait. Pendant ce temps là on est allé manger. On croyait avoir perdu Linda, mais en fait elle s’était arrêtée pour acheter un poster d’un acteur indien qu’elle trouve trop beau. Lunch dans un super resto encore, avec dessert de fou aussi. Linda n’en peut plus d’apprécier la bouffe indienne, elle n’en revient pas. Et nous on est trop trop écoeurés.

C’est l’heure du retour. Tous dans le train à 17h, arrivé 23h à Delhi, et cette fois, plein de Rickshaw.

WE de fou: Suivez le guide Ashish

WE de fou: Suivez le guide Ashish

 

Le WE de 5 jours tranquille, Ashish un pote de l’école nous invite à passer le WE chez lui et à faire le Holi festival avec lui et ses potes. De plus à ma demande nous allons aller voir la ferme de son grand-père qui se situe dans le village de Kakwara. Holi est un festival qui a lieu dans toute l’Inde, où tout le monde sort dans la rue à partir de 9h du mat’ (oui ils sont très matinaux) et se jettent de la peinture les uns sur les autres. 

 

Samedi matin grand départ, par un train "chairs", c’est-à-dire des petites rangées de 3 face à face. Pas de place pour les pieds, genoux à genoux et jambes contre jambes, avec des gens qui traversent le train de long en large en criant le plus fort possible "Tomato Soup" tous les deux pas!! Impossible de dormir. Mais bon j’étais à côté d’Ashish, on a discuté tout le long sur le fait que les Indiens ont des comportements un peu gay quand ils se tiennent la main… et puis le religion… Par chance on était juste à côté d’une team de cricket qui rigolait pas mal de nous…. Les gros relous!!! Après ils ont pris des photos ou même une vidéo! Oh je vous jure, je ne peux pas prendre le train tranquille!! On a même du changer de place!! Du coup ça m’a trop saoulé, et c’est sorti "je me suis mis à exprimer ma colère à Ferdi avec les mots appropriés, puis je me suis adressée au Relou en personne en anglais, et après il s’est tenu à carreau! Je vais les mettre en place ces Indiens!!

 

Finalement on arrive avec 30min de retard, je ne rentre pas dans les détails où les gens sortent du train pendant les arrêts en pleine nature, où l’AREA cow-boys, où le sol est super friable ou je ne sais quoi que ça fait des trous énormes, genre des minies montagnes sur plusieurs kilomètres et c’est là que se réfugient toutes les personnes recherchées pour éviter la peine de mort!

 

Donc on arrive à 13h à Gwalior, sa ville, son pote viens nous chercher on rentre avec beaucoup de difficulté à 5 dans la caisse avec nos gros sacs!! On arrive, grande maison, une chambre par enfant, des toilettes style western en haut, indian en bas. On rencontre sa mère qui est toute contente, comme d’hab des problèmes de communication, c’est vraiment embêtant, mais bon on fait avec. On se pause, je vais aux toilettes. Cette fois-ci ce n’est pas le vomi, mais c’est reparti pour la tourista!! Des amis passent pour dire bonjour, ça rentre, ça sort, ses potes sont ici chez eux, comme des gens de la famille. Ils servent le chai (thé au lait sucré)… Plus tard c’est l’heure du lunch, pas trop faim avec tout ça!! Alors la mère elle a cru qu’on aimait pas!! Et il est vrai que bon leur dal ce n’est pas super bon, mais le reste était bon. Puis on est parti pour la visite du fort de Gwalior, trop bien, trop belle vue, couché de soleil. En y allant on passe devant des grande sculptures de Buddha gravée par les Jaïnes (religion) puis on fait les temples à côté dont un Sikhs et 2 hindous. On assiste au son et lumière du fort en hindi sur l’histoire du fort et de la ville. Bonne journée enchaînée par un petit resto, mais bon toujours pas la grande forme. Puis on rentre, on était attendu, les parents pensaient qu’on allait manger là!! Bref, on discute avec le père, puis l’oncle. Et là la grosse question: "What is management?" (C’est quoi le management?) en une phrase! Bon un peu surpris on rigole un peu, mettons en marche notre cerveau… puis il part dans se définition: "c’est simple c’est "manag-man-t, ce que signifie manager les hommes et le T pour technique! Donc le mangement c’est le fait de manager des hommes et la technique!" et là on rigole, et lui demande alors c’est quoi la définition de "manager"! Parce que bon il est bien gentil avec sa formule magique, mais définir un verbe en utilisant le nom dérivé, c’est assez recherché! Enfin ça nous a bien fait marré, après on lui a demandé la définition de marketing! Pour finir couchage!

Le lendemain Ashish nous réveille à 8h30! Et oui, pour eux c’est la grasse mat’! Et 9h30 c’est vraiment tard. Tranquillement on se prépare, puis on attend… petit-déj…. Puis on attend…. Des potes viennent, repartent… le moulin à vent. D’ailleurs il y en a un il est arrivé avant que je sois sortie du lit, bah c’est pas grave, il est venu me le présenter!! Pour eux c’est normal! Bah moi je n’aime pas trop! Puis vers 11h on part à la découverte d’un musée avec ses potes. On revoit toute l’histoire de la ville, c’est assez intéressant, car la famille qui régnait est toujours présente et a encore une part de pouvoir. Puis SunCity, un parc d’attraction, un peu simplet pour nous mais on s’est bien amusait quand même. Genre des pédalo, un toboggan, des auto-tamponneuses mais on peut en faire que à 4!! C’est trop ennuyeux, mais bon c’est comme ça les autres voitures sont en pannes! Au retour, un petit peu de cricket! D’abord entraînement, puis match avec ses potes, et ses voisins. Finalement notre équipe a gagné et j’ai fini meilleure lanceuse du match, car j’ai au lieu de viser en face, la balle allait souvent directement à gauche sur nos joueurs! Bravo! Bon il commence à se faire tard, on passe à table. Repas trop bon! Et démo de la cuisson des Chapatis! Fameux pains qui remplacent le couteau et la fourchette! Enfin couchage.

 

Le lendemain on est parti pour Orcha puis le village. C’était énorme, comme le montre les photos puis on est revenu pour le Holi à Gwalior, trop bien aussi. Le truc c’est que j’ai pas trop le temps de tout raconter, c’était tellement énorme que c’est pas évident à décrire, donc bon normalement vous aurez la suite bientôt, maissinon allez voir sur les sites de mes colocs français!! Non mais ça va venir… bientôt. Je le mettrai à la suite, donc il faudra vérifier. 

 

Suite

 

 

Today, lundi départ pour Orcha, ville, dites romantique. Départ 8h, le driver est là, mais réveille à 6h30!! Bah oui c’est normal il faut du temps pour se préparer! Ah ces Indiens, ils vont nous laisser dormir un peu? On part tous dans la jeep avec les parents, qu’on doit déposer sur le chemin. On s’arrête prendre un pote de l’école, Nichant,  à Ditia. Ensuite on rend visite à l’oncle et la tante… gâteaux, chae… Puis on arrive vers 1h à Orcha. Visite, un temple hindou, le fort,… et baignade dans la Betwa. Trop bien de se baigner par cette chaleur, par contre bon encore des curieux à venir me voir. Déjà j’ai du mettre un caleçon à Ferdi et un tee-shirt pour me mettre à la mode baignade indienne! Il y avait du courant c’était ouf. Bonne aprèm. Ensuite on repart pour le village, on laisse notre ami Nishant. 

 

On roule, roule, roule. Les routes se font de plus en plus étroites, la nuit tombe, mais la conduite ne change pas, on fonce même quand on croise qqun!! On était sur une route, la plaine comme d’hab. La route était large d’une voiture et à côté c’était des grosses vagues de  terres, alors pour doubler c’était bien la galère!  Puis on arrive dans un village, des shops partout, on recharge nos poches en chocolat. On continue, continue à s’enfoncer dans la campagne. On voit un petit village pas loin, et non c’est toujours pas ça, on prend une minuscule route sur la droite, juste avant le petit village, et on repart pour 7km. Et c’est fini on arrive vers 19h au village. La Jeep se gare, là où elle peut, car ici il n’y a que des motos, des vélos et des tracteurs, pas de voitures!! Il y a trois petits shops. On descend, on part à pied dans le noir dans les ruelles, ça monte. On arrive enfin à la maison. Une grande maison indienne, toute bleue, très très propre. Tout le monde est là pour nous accueillir. Une des rares personnes du village qui parle anglais nous explique brièvement l’histoire du village, nous parle des rares étrangers qui sont passés par là, et nous dit "Tomorrow I’ll give you every details". Puis on est invité à s’asseoir sur le lit de l’oncle de Ashish, qui sert de table et de chaise, sa chambre fait office de salle à manger. Les homme des champs regardent par la fenêtre (une grille ni plus ni moins, pas de carreaux), on échange quelques mots avec les petits cousins qui apprennent l’anglais à l’école. Le vieil homme continue à nous parler anglais mais avec un tel accent qu’il n’est pas évident de comprendre. Il s’en va, en nous donnant rdv le lendemain, même endroit à 7h30!! Euh bah c’est un peu tôt là!! Pourquoi pas 8h? Ensuite ils m’appelleront "Didi" comme "grande sœur " et "Bhaïa" (grand frère) pour Ferdi et Vinc. Puis ils nous servent le thé "chae" au lait et sucre. On enchaine un peu plus tard avec plein de sucreries indiennes. On trouve ça un peu bizarre de commencer par des sucreries.

Puis une longue longue pause, on croyait qu’il était 23h mais il n’était que 19h30. Là on comprend mieux pourquoi les sucreries, c’était comme un goûter. On est parti pour une visite de la maison. Très grand, propre, très beau, tout bleu turquoise. On m’aurait dit que c’était une maison bleue turquoise je me serai imaginée une maison moche, mais non, elle est trop belle. En bas, une salle avec une télé, avec une porte qui donne que la rue, pour que tous les gnes du village qui veulent venir voir la télé viennent, c’est open. Une chambre, une salle de bain/toilette, qu’on a essayé le soir même. En gros c’est un rectangle, avec un petit trou dans le fond. Un petit bac d’eau, une lampe à pétrole, et une étagère. Malheureusement le soir il y avait aussi une horrible araignée cramponnée au mur, c’était horrible. Mais bon j’ai réussi à faire mon pipi, et me changer. Revenons à la visite, encore des chambres. Plus loin une pièce où sont amassées des sacs de récoltes, de pois… Puis on monte, et là une grille avec une vue en dessous, on ne sait pas trop pourquoi, peut-être pour laisser entrer la lumière à l’étage du dessous. Ashish me dit que c’est aussi pour la ventilation de la pièce du dessous. Puis on prend le petit escalier bleu, on arrive dans la chambre du grand-père, où sont arrivé tous nos sacs, puis la chambre de l’oncle on l’on va manger, puis la cuisine, où les femmes s’apprêtent depuis qqun minutes à nous faire un repas de bienvenue. Puis Ashish nous montre une pièce qui en fait est la pièce qui restera tel qu’elle en souvenir du style originel, parce qu’ils ont refait un peu tout petit à petit. Puis on reprend le petit escalier, avec une magnifique petite rambarde décorée de rouge et jaune. Beautiful. On arrive sur un premier petit toit, qui deviendra la chambre d’Ashish (le petit fils le plus vieux), puis sur un grand toit, qui nous donne une vue sur tout le village de 7000 habitants. Mais ces 7000 habitants comprennent même Ashish, donc son père, sa sœur, oncles… donc c’est beaucoup moins en fait. Mais bon s’ils disent 7000, c’est 7000. Encore une fois nombreux sont les villageois qui nous rejoignent sur le toit. Le toit est aussi open au villageois.

Passons à table, un repas végétarien bien sûr, délicieux. Trop bien, avec les chapatis tout chaud, le dal (mixture à base de féculent: lentilles, pois chiches ou autre), la raita (sorte de mixture à base de yaourt), le paneer (sorte de pâte fromageuse à base de lait qui fait office de viande dans tous les repas vég indiens), le riz, une mixture de choux, et/ou de pommes de terre, des crudités… bref de tout. (Sauf de la viande). En dessert les sucreries spéciales Holi, et des ice-creams, faites maison.

On monte sur le toit, le petit cousin nous apprend un petit jeu. C’est marrant car les enfants me racontent toujours plein de choses en hindi, mais je ne comprends rien, c’est vraiment dommage. Puis vient l’heure de se coucher (pour une fois je n’ai pas dit couchage, pour vous montrer que des fois avec des efforts je peux bien écrire!!). On descend dans les chambres d’en bas, près de la fameuse salle de bain. Nos lits sont recouverts de moustiquaires. Les mecs ont un lit pour 3, et moi un lit pour moi toute seule. On s’endort.

Le lendemain, gros beuglement qui vient de la non-fenêtre (la grille), il est 7h, et grand temps de se lever! On est les derniers de tout le village à se lever! Puis on attend le petit déj, que ne tard pas à arriver. Une petite mixture de riz aplati avec des cacahuètes, … c’est pas mauvais, même pour une petit déj. Sinon des fruits.

Plus tard on va à la "douche" enfin au puit à l’extérieur de la maison. Et là quelques indiens nous attendaient à la sortie, tout content de nous voir. Ashish demande à ce qu’on ferme la porte de la cours où se tient le puit. On se lave les dents. Les mecs vont aux toilettes, moi c’est hors de questions tout pendant qu’on n’est pas reparti dans un endroit plus confortable! Déjà heureusement qu’on avait amené du PQ, sinon la mission, déjà que ce n’est pas évident. Enfin je dis ça, en fait je ne suis pas entrée dans les toilettes! Mais bon c’était à l’indienne, alors j’ai imaginé.

C’est parti pour la visite du village et de la ferme de 20 hectares, et de 15 employés permanents (voire 40 aux récoltes). Les deux cousins me tiennent par la main et mènent le cortège. Il me parle en hindi comme d’hab! No comprendo. On nous présente la maison du maire, qui vient d’être élu il y a deux mois. Son oncle s’était présenté, mais bon l’autre est plus riche, et prête de l’argent avec intérêt aux travailleurs des champs. Prêt de la moitié du village sont en relation d’une manière ou d’une autre avec lui. Plus ça va plus il y a de gens qui nous suivent entre 50 et 100 suivant les moments. Puis on suit le chemin des champs. Il y a du blé, du soja, du pois chiche, … On arrive au puit. Super profond, rien pour le protéger. Tout fier, ils mettent la pompe en marche. Les cousins sautent dans le bac, et font les fous devant les autres enfants du village qui ne peuvent que regarder! Triste sort de la hiérarchie! Au retour on passe devant le parc de stockage des récoltes, où un tracteur tourne pour réduire les récoltes en miettes. Puis il y a un petit ventilo qui sépare les graines de reste. Brièvement voilà mes souvenirs.

Back home, on fait nos bagages, la famille nous offre des cadeaux. Puis les premières couleurs du Holi! Ils nous mettent du Gulal (genre de craie) sur le front, et disent "Happy Holi", et on doit leur faire de même. Les dernières photos de groupes avec la famille. Puis on se dirige vers l’entrée du village, où on est attendu pour le meeting de la semaine! Toutes les semaines, les anciens et responsables du village se rassemblent pour discuter des nouvelles et prendre des décisions. Aujourd’hui nous étions les invités. Sous un toit plein air, il y a trois chaises, et un tapis. Nous sommes invités à s’asseoir sur les 3 chaises et les enfants et tout le monde se mettent autour et sur le tapis. Le fameux vieil homme de la veille, débute le meeting, nous introduit. Tout se déroule en anglais, alors personne ou presque ne comprend. Il nous dit d’inscrire nos noms, prénoms et adresses sur son calepin puis de nous présenter, de dire les motivations de notre venue en Inde. Ensuite on a eu une question sur l’agriculture et le gouvernement en France. C’était très formel, c’était marrant. Ils demandaient aux 300 villageois présents de se taire, de rester assis… On était un peu surpris, mal-à-l’aise, mais bon c’était super sympa de leur part. Et petit coup de Gulal et de "Happy Holi" puis on est parti, ils étaient tous là à nous regarder parti, et nous faire des grands signes, ça fait plaisir un accueil aussi chaleureux.

Sur le retour, on repasse chez l’oncle et la tante de Ashish. Et un petit coup de gâteaux spécial Holi, et de Gulal sur le front. Puis on s’arrête pour prendre son père au boulot. Pause toilette, verre d’eau; on retrouve Nishant. Finalement on rentre sans le père car il pleuvait des cordes, du coup il a dû ramener son oncle. Arrivée à sa maison, pareil: Happy Holi. Ses potes nous attendent. Epuisés on va se reposer. Puis on va faire nos munitions en ville, avec ses potes. Ensuite vers 22h on se rassemble autour du feu en famille, avec tous les gens du quartier. Tout le monde se met du Gulal sur le front, et ça dégénère, les gens s’en mettent partout. L’oncle foufou qui parlait du management l’autre jour, est déchaîné. Puis on rentre, on mange, et on se couche, je suis encore plus épuisée. Sa mère en est inquiète.

Au petit matin, réveil matinal, car le Holi commence à 9h nous a dis Ashish. On se lève, rien ne se passe, puis ses potes passent. On attends, on petit déj, puis on se met de l’huile partout sur les cheveux, le corps… pour éviter que la peinture ne reste trop longtemps. Puis on attend! Ses potes arrivent petits à petits. On sort les munitions, on commence la baston de couleur. A la peinture pour les jeunes, le Gulal (craie) pour les adultes. Comme on connaissait assez bien les potes d’Ashish, on s’est bien maré, car ils se donnaient à cœur joie de nous jeter des sauts entier de peintures! A un moment il y a un mec que tout le monde a attaqué, il a pris sa revanche sur moi!! J’étais toute bleue. J’avais des munitions plein les poches, mais je n’ai pas réussi à dégainer! Après j’avais trop mal aux yeux, car comme d’hab l’eau s’infiltre partout! Dans les oreilles, les yeux, la bouche!! J’ai dû enlever mes lentilles qui étaient devenues bleues (d’ailleurs elles le sont toujours). Mes dents ont encore un peu de vert!! Mes oreilles étaient rosées, mes pieds multicolors, et mes cheveux sont encore et toujours verts!! Une fois bien arrosée (trempé jusqu’aux os) on monte sur les motos, et on part à la conquête de la ville. On avait 4 motos côte à côte, tout peinturluré!! Et on criait "Holi Hai" (c’est Holi) dès qu’on croisait des gens. C’était full fun, comme dirait les Québécois!! Puis on s’arrête pour prendre un "Bang Lassi". C’est un milk-shake à base de cannabis, qui te fais amplifier ce que tu es en train de faire. Si tu es en train de dormi, tu vas très bien dormir; si tu rigoles, tu vas en avoir des courbatures aux abdos le lendemain; si tu pleures … En temps normal le cannabis, et le Bang Lassi est interdit, mais le jour du Holi, c’est open! Tu achètes la pâte dans un shop, puis tu vas te faire faire ton Bang Lassi par un petit marchand en plein rue! Là la police arrive pour disperser les groupes! Donc on part, puis ils nous suivent toujours, on se sépare pour les semer, et ils ont réussi, on était tous dispersé. On retrouve Vincent, mais pas de Ferdi! On se donne rdv chez la belle-sœur d’un pote. Happy Holi… C’est bon on s’est retrouvé, puis plus tard on rentre sagement chez nous, sous les effets du Bang!! Il est l’heure de la grande douche. On s’assoit sur la terrasse, prêt du petit robinet. Ashish nous explique comment se laver! D’abord de l’eau, puis du savon, frotter bien fort, bien longtemps, et rincer. Commencer par les mains, puis les bras, le visage, les cheveux, puis les pieds et le dos si besoin. 45 min plus tard s’était mieux, mais bien loin d’Ashish. Ashish à peine a-t-il frotté que c’est nickel, la couleur la disparue! Et à près il nous baratine que c’est parce qu’on frotte pas assez! Ferdi gros dodo! Ashish a bien lutté pour faire son sac… rester éveillé… Il était trop mou, mettait des heures à faire n’importe quoi, on arrêtait pas de rigoler tellement il était out! Puis il est l’heure de partir! On prend le train, tous ensemble. On arrive à Delhi, un seul Rickshaw était là pour tous les voyageurs! Et oui: qui dit Holi, dit jour férié!!

 

Voilà c’était vraiment un WE trop bon! Diversifié: de la culture, du fun, de la détente, et pas de travail!! Cool!

 

 

Rishikesh, le pays des Sadhus et des touristes

 

 

Semaine:

Jeudi soir, soirée école: début 18h fin 23h, pas d’alcool et remix hindi à la clef. Et pour couronner le tout, Gary le bad boy de l’école a tapé un autre mec! Ils étaient bourrés mais ils s’en foutent, leur chauffeur les ramène!

Vendredi soir, soirée avec les expatriés de Khajuraho, pour s’échanger les photos. Au menu, salade de riz, tomates, thon! Oh que c’est bon! Surtout par cette chaleur! Ca change de trucs lourds à l’indienne! Ensuite on enchaîne avec une soirée française à Defence Colony, donc tout prêt de chez moi! Le thème c’était le détail qui tue. Nous, le groupe de Khajuraho, on a choisi un pistolet à eau! Ca ne tue pas mais ça fait des ravages. D’ailleurs en y allant, on a bombardé les chauffeurs de rickshaws, les motards… Et comme d’hab. les Indiens ça les a fait rire! Je passe chercher Ferdi, Vinc et Ben. Mais là changement de programme, ils dormaient tous! Je retourne à la soirée, tranquillou sur le toit, avec des petites bougies partout, des matelas… des grosses enceintes, la classe. Je rentre à 3h30 du mat’ raccompagnée par JB et Charles.

 

Samedi matin départ pour Rishikesh! Train à 6h30, donc départ 6h00, levé 5h30! Tout ça pour vous dire petite nuit! On a pris le train que les gens nous conseillaient pour Rishikesh, qui s’avère être un train de première classe, boisson, déjeuner, journaux gratuits… on se croyait dans un avion avec des hôtesses partout. Par contre les toilettes c’est moins le luxe. En tout cas j’y ai très bien dormi, même mieux que dans les trains français.

 

Halte à Haridwar pour rencontrer les éléphants

qui nous ont réservé un accueil particulier!

 

On retrouve Kai à Haridwar, ainsi que notre guide. On découvre notre super Jeep kaki. On monte à l’arrière cheveux au vent. Trop bien ! On se dirige vers le parc/réserve d’animaux. On passe un premier barrage, mais ce n’est toujours pas le parc. On arrive à un resto, où on mange. On passe chacun notre tour au toilette. Ferdi vomit! On n’est toujours pas trop habitué à la nourriture. On est toujours plus ou moins un peu malade. On repart pour attendre devant l’entrée de parc qui n’ouvre pas avant 14h. Ils nous montrent des éléphants en captivité. Un tout petit qui a 6ans! Je pensais qu’en un an il avait une taille adulte, mais non c’est comme nous ils faut attendre l’adolescence! Et l’autre un grand gros, les deux sont des mâles. Ils avaient l’ait bien triste attachés par le pied à jouer avec leur tas de branche. Bref, on va payer. Et c’est parti pour le SAFARI dans le RAJAJI Park! C’est trop la classe. On scrute on voit des biches qui ne s’enfuient même pas, elles ont l’habitude des Jeep. Puis des Paon, des aigles, des Martin pêcheurs. Notre guide est docteur dans l’environnement et il connaît particulièrement les oiseaux, donc ils les voient tous! Il y avait des oiseaux super beaux: bleus, jaunes, oranges, noirs et blancs,… A un moment on s’arrête pour attendre que les animaux finissent leur sieste. J’en profite pour allez faire un petit vomi à mon tour derrière un arbre. Ouais je n’allais pas très bien en début de journée. Puis on passe à travers une colonie de singes tout fous, qui sautent dans tous les sens avec les bébés autour du ventre de leur mère ou qui sautent eux-mêmes de branche en branche! On voit des daims. Puis on arrive au bout. On se pause, on sort un peu de la Jeep, mais pas trop loin c’est dangereux, si un tigre surgit, il fat pourvoir débarquer à toute allure. Puis des animaux lancent un cri d’alerte au tigre! On rentre dans la Jeep! On scrute en direction de l’alerte. Rien, on repart dans l’autre sens, toujours à l’affût du tigre. On croise encore biches, … même un coq Jacot! Puis une jeep nous signale qu’il y a des éléphants un peu plus loin. COOL! Ca devient palpitant. Et là plein d’Indiens regardent la montagne. Mais il n’y a rien. Mais si nous disent-ils, ils sont dans la montagne. Ah, bah on va pas voir grand-chose c’est super loin. Puis notre guide les a repéré, nous explique que entre les deux arbres verts aux fonds, il y a du gris, bah ce sont des éléphants! Ah bah ça c’est cool, mais on aurait bien aimé les voir de plus prêt. Nous les observons, ils avancent tranquillou, dans un endroit un peu plus visible. Il y en a 5 des grands et petits. Puis ils disparaissent dans la forêt. Et nous repartons, et peu sur notre faim. Et là juste devant nous, une petite femelle dans la prairie. Trop content, la Jeep s’approche. Et là on découvre le mâle un peu plus loin qui lui n’est pas très content de nous voir. Il commence à faire des petits bruits, bouger la tête, écarter ses grandes oreilles, et ils nous chargent! Notre chauffeur fonce pour le semer. Et l’éléphant s’arrête, nous aussi. On attend observe (avec Ben qui l’excite pour qu’il nous charge encore!). Et l’éléphant recommence pour nous faire partir, il est maintenant de l’autre côté du chemin. Donc d’un côté il y a la femelle, de l’autre le mâle, est très poche du chemin. Et les autres Jeep qui étaient restée à regarder les éléphants en haut de la montagne vont arriver! Ils sont foutus! On en voit une qui arrive sur le chemin, on lui fait des signes pour qu’ils s’arrêtent mais ils ne nous voient pas. On est trop loin. Puis ils aperçoivent l’éléphant sur le chemin. Le truc c’est que s’il recule l’éléphant est plus rapide! Et il n’est pas évident de trouver des endroits sur le chemin pour tourner, il y a des faussés… Et là l’éléphant tire un coup de trompe, piétine, dresse ses oreilles tant qu’il peut… c’est l’alerte il va charger, la jeep qui est dans le chemin trouve finalement assez de place pour faire un demi tour à toute vitesse, et trace sa route à fond dans l’autre sens! Ouf il était temps! Puis ils narguent l’éléphant qui recommence à charger, mais cette fois il trace, no Pb, et le sème. Ensuite l’éléphant repart tranquille voir sa petite femme qui l’attend prête à charger aussi s’il faut. Celle prend un petit bain, en un coup de trompe. Il lui fait signe de se retirer dans la forêt, mais têtue comme une mule elle refuse. Finalement ils partent tous les deux dans la forêt en amoureux. Que d’émotions. C’était vraiment sympa.

On sort du parc, reprend la route. Et là plein d’Indiens sont sur la route, nous font signe de nous arrêter. Ils disent "Hati, blablabla Hati" et dans la dernière newsletter vous avez dû remarquer que Hati veut dire éléphant. Et oui, un petit troupeau d’éléphant se promener là, à la tombée de la nuit, à deux pas de la route. Ils sont en liberté ici les éléphants, ceux sont les rois. Il y en a un qui s’éloigne par la droite, en fait il se rapproche de la route sur laquelle on est. On voit un petit scooter, une voiture et un vélo ressortir de derrière les arbres. Apparemment l’éléphant n’a pas chargé. C’est à notre tour. On se lance, on contourne les arbres, et juste après le virage, ligne droite avec à la droite une famille éléphant. On avance doucement, puis on fonce. Là il charge, mais c’est bon on est passé, par contre le scooter derrière nous continue d’accélérer… C’est bon il est passé. Ouf que d’émotion. Et dire qu’il faut qu’on repasse par là dans une demi-heure en pleine nuit.

Ca y est on a fait les deux trois courses, on repart direction la maison où on doit dormir le soir. On repasse par la route où on a croisé les éléphants. Les mecs sont à l’arrière, cheveux au vent, moi j’avais trop froid, je suis rentré dans la Jeep. C’était énorme. Au moment des éléphants le chauffeur a prévenu les mecs de bien s’accrocher car on peut accélérer à tout moment. Mais finalement on a rien vu, même pas un œil briller dans le noir.

On a réaliser aujourd’hui que même les Indiens étaient tout émerveillés quand ils voient des éléphants, car c’est le maître, ils peuvent se faire tuer à tout moment, il faut faire très attention, rien ne peut les faire reculer. En plus ils ont un instinct de fierté vis-à-vis de leurs femelles, du coup ils sont tout le temps en train de charger dès qu’ils nous entendent. Ils ne sont pas paisibles! Ils veulent montrer à leurs femelles qu’ils dominent la situation. On pensait que seuls les touristes étaient étonné de voir des éléphants sur leur route, mais tout le monde les contemple et tout le monde est super content de les voir.

Pour en revenir à notre trajet, je disais que c’était énorme. On a roulé de routes en chemin, de chemin en rivière… On a traversé plein de rivières en jeep, c’était la classe. Le chemin a suivre était marqué par des galets peints en blanc, donc assez visibles avec les phares. Puis on arrive dans le noir à une maison, un homme avec une lampe torche nous attendait. Il nous guide, dans une maison en pierre magnifique, des grandes chambres, simples, avec meubles en bois foncé, toit en chaume, cheminées… Par conte par d’électricité, (vu où on était pas étonnant), ni d’eau chaude! Ici c’est lampe à pétrole, ou solaire. Le lendemain matin on a découvert qu’il y avait plein de petites maisons en pierre trop belles, avec chacune deux petits panneaux solaires! Notre guide nous prépare à manger, sous l’abri fait pour ça, magnifique! Un toit en chaume, une table en bois, des chaises en bois super confortable. Apéro sur les petites chaises, petites tables, avec des apéro indiens. Un Indien arrive de nulle part, apporte le repas. Nous passons à la grande table… Bref la grande classe! On a hâte de voir ça de jour! Le guide nous explique qu’hier un éléphant était passé là juste au dessus. C’est énorme.

 

Dimanche: Rishikesh et Rafting sur le Gange

 

Au petit matin, finalement il n’y a pas d’énorme vallée comme on pensait, mais il y a une rivière juste là plus, bas. Petit-déj parfait, œufs, thé, toasts, fruits frais, la grande classe. Franchement si un jour vous allez à Rishikesh passez au moins une nuit là-bas, c’est certes un peu plus cher que la normale, mais c’est encore rien comparé aux prix français (le prix d’un formule 1 quoi!). Ensuite notre guide nous emmène faire du rafting à Rishikesh sur le Gange (Ganga). On monte dans une autre Jeep, puis on s’arrête pour entrer dans un minuscule chemin en arrière. On charge le bateau (qui n’était pas encore gonflé) au moins 15 gilets de sauvetage, et 15 casques. Je signale qu’on est que 6, 7 avec le moniteur! Mais bon au cas où! Il faut mieux le double. Pareil pour les pagaies! Puis on arrive sur une plage trop tranquille, où le moniteur commence à gonfler le bateau à la pompe manuelle. Nous on saute dans le Gange! C’est bon on est purifié! Apparemment se baigner et boire de l’eau du Gange purifie! Maintenant cher parents, famille et amis, je suis re-pure! Mais bon sûrement pas pour longtemps, mais bon ça fait du bien de savoir ça! Je me sens saine! lol Je suis mariable! Bon j’en étais au rafting, Kai (notre coloc américain) décide de sauter, il trouve un rocher, il ne connaît pas la profondeur, mais il juge ça suffisant, il saute à sec en faisant une roulette ou je ne sais quoi. Avec la chaleur et le froid pétrifiant de l’eau j’ai bien cru qu’il allait s’hydrocuter. Mais non, c’est un solide ce Kai! Ensuite il demande au moniteur de s’arrêter au endroit où on peut sauter, pour faire des back flips … On monte, consignes… c’est parti, on pagaie 5 coups, il nous dit de nous arrêter pour nous reposer. Mouais sympa, mais bon il n’y a pas de courant, ce serait cool qu’on avance. Bon on répète la condition en cas de gros remous! Puis il nous apprend une petit chanson. On avance, on s’arrête… Toujours pas de courant. Il nous dit qu’on peut saute pour se baigner. Hop tous à l’eau même l’appareil photo numérique de Ben qui est Waterproof. Hop photo de groupe. L’eau est bonne, assez propre, c’est cool. On remonte, pagaie… puis on arrive à un remou, on suit les consignes, tranquille, rien de très passionnant. On continue, arrêt saut pour Kai! Hop dans un sens, dans l’autre, il est heureux comme un poisson dans l’eau. Tout le monde saute sauf moi, le guide, et le moniteur. A un moment je me suis motivée, c’est pas haut, allez c’est parti. Je suis montée en haut, et là, c’était super haut! Je sauterai une autre fois. En attendant j’ai pris des photos. Bon finalement rien de très intéressant au niveau rafting, mais c’était hyper reposant, calme, beau, agréable.

Le soir on cherche l’hotel, où on avait réservé, mais après facilement 30min de gambadage dans la ville, on le trouve, et il nous annonce que c’est complet, et qu’on n’a pas réservé! Ah d’accord! Bon next one on the list. On trouve un hôtel bien sympa. Ils mettent un lit dans la chambre double comme ça Kai dort avec Ben et Vinc. Puis on va sur la plage, non loin des Sadhus qui se recueillent.

Petit briefing sur Rishikesh, c’est LA ville du Yoga, et des Sadhus. Bon le Yaga vous connaissait, c’est le bien être à l’intérieur de soi, la paix intérieur. Donc il y a des Ashram (lieu pour le Yoga) partout. Les Sadhus c’est un peu pareil, sauf que c’est une sorte de religion. Ces hommes décident de vivre dénués de toutes choses matérialistes. Ils vivent dans des cabanons le long de la plage du Gange, s’habillent d’un tissu orange, laissent pousser barbe et cheveux. Se lavent dans le Gange. Et si l’un d’entre eux vient frapper à ta porte tu dois l’inviter à manger. Et normalement ils se donnent des défis par exemple vivre sur un pied pendant un an… Le truc c’est qu’aujourd’hui il est dur de faire la différence entre les Sadhus et les Babacool (les faux) qui eux viennent surtout pour fumer des joints sur la plage. Ce qui est marrant aussi c’est qu’en on voit des occidentales qui se lient d’amitié avec certains Sadhus pour redonner un sens à leur vie… C’est le gros paradoxe! Des Indiens qui vivent de rien, ont comme petites copines des occidentales en mal de vivre! La classe.

Voilà en gros c’est ça Rishikesh, c’est très perdu, est très occidentalisé! Et le Gange est super super crade juste après la ville! Il y a deux ponts piétons magnifiques, qui sont fréquentés par les singes, les vaches, les chiens les motos et les humains!! Qui dit piétons dit tout ça en Inde! (et bien d’autres)

Sinon Ferdi est moi sommes rentré le mardi dans la journée en bus!! Ce n’était pas trop mal, contrairement aux ouï-dire, à part qu’on a failli mourir une dizaine de fois, mais pour de vrai! Des camions qui arrivent à fond de cale en face car ils doublent une charrette et nous on ne ralenti pas pour autant! Bah non, on est bus, on est gros, on fonce!!! Et là ça ne passe pas!!! On se tasse sur le bas côté, toujours à fond, et hop c’et passé, bon d’accord, au suivant! Plus tard on voit qu’un camion est tombé d’un pont! Chute de 10m, pour s’écraser sur la route en dessous, prêt des magasins… la folie! Voilà je vous cite deux exemples parmi …

Globalement voilà tout, je ne me rappelle pas tout car c’était long, et je n’ai pas le temps non plus de tout écrire! Ca prend trop trop de temps!!

 

Sinon pour les bombes, comme vous pouvez le voir ou plus tôt le constater, je suis vivante      !!

 

 

 

WE au pays du kamasoutra: Khatjuraho

 

 

Cette semaine on a dû faire un travail de groupe!! Une mission pour les indiens! Bon "pour commencer chercher des infos sur le sujet sur Internet" m’a-t-on dit! Ok pourquoi pas, mais c’est vaste, on doit juste faire les 5 forces de Porter! En France, c’est le contraire, d’abord on se rencontre, donne nos idées et on se sépare le travail pour chercher les détails sur Internet de nos parties respectives. Ici, c’est "bon chercher des infos, puis on met en commun." Alors ils me disaient envoie nous tes documents pour qu’on mette en commun. Mais j’avais pas de docs Internet, que les 5 forces de Porter avec mes idées suivant les points. A aucun moment ils disent leurs idées car ils n’ont pas de chiffres pour les appuyer! Dans une partie j’avais trouvé plein d’idées, ils me disent mais où tu as trouvé tout ça! Bah j’ai réfléchis! Et ils se regardent en rigolant! Je ne savais pas trop s’ils m’ont trouvé plutôt stupide, ou plutôt "pas bête la française." Mais bon après l’exposé, l’un deux m’a demandé mon âge, il a été surpris il croyait que j’avais 25 ans, il m’a dit que j’étais très mûre! Alors bon j’imagine qu’ils ont trouvé que réfléchir avant de se lancer à la recherche d’info était peut-être une bonne idée. Au final on a mis beaucoup de temps à débattre, pour arriver au final à écrire tout ce que j’avais écris sur mon brouillon la semaine d’avant! Ils m’ont aussi félicité pour le Power Point (support de présentation, papa et maman demandais à vos proches je ne peut pas vous expliquer en deux lignes!) car les étudiants trouvaient qu’il était très bien fait! C’est vrai qu’eux ne maîtrisent pas trop, ils ne savent même pas ce qu’est un masque! Sinon la présentation devant la classe fut laborieuse, déjà on était les premiers à passer, en plus le teacher a décidé que c’était une minute par personne, alors dès qu’on dépassait, il nous coupait. Personne n’écoutait, il y avait trop de bruit avec les ventilos, on parlait dans le micro mais c’était pire, on entendait qu’un mot sur deux, et le prof écoutait rien trop obsédé à compter les secondes.

            Jeudi Ashish un autre pote de classe, m’a aidé a trouver des billets de train pour le lendemain soir. C’était la mission! Et pourtant j’étais avec un Indien! Première gare, mes PC marchent plus, on va à la gare générale, mission pour trouver le poste pour réserver des billets. Finalement, un mec nous indique qu’il faut continuer à pied 200m puis faire un petit crochet pour trouver un bureau complètement caché, et rempli de files d’attente.  Malheureusement on s’y est pris trop tard, on était sur la liste d’attente. Du coup il me ramène à la Guesthouse

            Ah j’ai oublié de vous dire, ici, les mecs circulent beaucoup en moto car ce n’est pas cher et rapide. Donc souvent quand un pote m’emmène quelque part comme Ashish ou Adi, c’est souvent en moto. Bon on croit mourir tous les deux mètre eu début, mais on s’habitue, ça passe toujours! Finalement c’est bien sympa surtout quand il fait chaud (c’est-à-dire toujours). Et un petit hic! C’est que les femmes en sont pas obligés de porter le casque! Et oui que les femmes meurt on s’en fou, mais les hommes ça fait chier quand même! En fait c’est un problème religieux. Les Sikh ne doivent pas recouvrir leur tête à l’exception de leur turban! Donc pour les mecs le turban fait office de casque, mais pour les femmes bah rien ne les protège! Et du coup, la loi pour n’oblige que les femmes à porter un casque! Donc je fais de la moto sans casque, c’est vraiment pas sérieux, mais j’ai pas trop le choix, personne n’a de casque en rab!

 

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Vendredi 24 au soir: Maintenant départ pour Khajuraho

 

            Oui finalement il restait deux places avec des potes expatriés français qu’on devait retrouver sur place. Alors je suis partie avec eux! Les mecs (Ferdi, Vinc et Ben) n’ont pas voulu se séparer. 

            Petit pot chez Louis, pizza, en attendant toute la troupe. On fait connaissance avec tout le monde. Notre mini-bus arrive. On attend Yannick avant de partir, mais celui-ci n’est plus très chaud pour venir, trop de fatigue! Finalement on monte, un éléphant sous le bras, genre peluche rêche et un matelas, dans le coffre. On fait la fête dans le bus, on aurait pu croire que c’était une navette de soirée ESC! DJ Louis’ de Senlis’ enchaîne les compils, on danse, le chauffeur s’en fou, on prend des photos. Petit arrêt pipi, puis essence, cette fois c’est la débandade, on danse sur une table, puis on monte sur le toit de notre minibus… photos… N’importe quoi! Grosse ambiance. Par la suite on s’endort, le chauffeur se perd dans Gwalior, il fait 20m il demande, change de direction, redemande, et c’est à l’opposé… ! Enfin à l’indienne, je vous ai déjà raconté ce genre de mésaventure. On arrive, "bon où est l’hôtel? Louis tu as le Lonely Planet" (guide sur lequel il avait trouvé l’hôtel). "Non!" Personne ne l’a. Bon finalement, la ville est minuscule, donc ce fut très simple à trouver!

            On s’installe, enfin d’abord on installe l’éléphant, près de la fontaine et des nénuphars! On prend un petit déj, il est 11h. Ca prend un bon bout de temps, mais bon avec les indiens c’est une chose à la fois! Attention si on a demandé un jus d’orange et un musli. D’abord, il vont chercher l’orange au marché, puis il cherche le presseur, puis le presse, enfin ils cherchent un verre. Et là ils peuvent le servir .Maintenant passons au musli, à merde il faut retourner au marché chercher des fruits…. Bon j’exagère un peu, mais ils sont lents, c’est sûr. On leur demande quand commence le festival, on nous répond demain! Ah c’est dommage car on part demain! Finalement il nous confirme que ça commence ce soir à 19h.

On a l’idée de louer des vélos, ça tombe bien c’est 30 RS par jour soit un peu moins de 0,75 €. Ca rentre dans notre budget! Et c’est parti pour la visite des temples aux sculptures érotiques sous le soleil aride! En fait ce sont des temples que de sculptures, très chargés, tous les 20cm tu as un nouvel éléphant, un dieu, … Et puis les plus grosses sont de magnifiques sculptures de position du Kamasoutra. Bon il y en a aussi quelques très belles cachées dans les petites, mais il faut avoir un bon guide comme le routard pour le savoir! Bon vous verrai les photos en fin de semaine car on va faire un gros CD commun de toutes nos photos. Sinon on rencontre un allemand bien sympathique, qui nous donnent tous les détails de la soirée festival! Alors on va acheter les billets!

 Le soleil nous accable et si on se faisait une piscine? Allez un petit coup de téléphone dans le best hôtel du coin. Petit tour en vélo, nous voilà à l’hôtel avec Hati ou Yannick de son surnom (l’éléphant qui nous accompagne depuis le début). Les hôtesses d’accueil nous confirme que c’est gratuit pour Hati, un Indien a tout faire à la gentillesse de le porter jusqu’à la piscine et l’installe en évidence sur la table. Ce fut un peu la mission pour Laure et moi car on avait pas de maillot de bain, mais bon les mecs on finalement eu pitié de nous, et nous on filé leur caleçon en rab!

On trace au festival sans escale, on a beau avoir payé le prix fort, on est au fond! Il y a presque personne. Ca commence avec 30 min de retard. Petites danses indiennes de la part d’une seule et même danseuse, et ça n’en fini pas! En plus la danseuse pousse un coup de gueule à l’organisation! A l’indienne, il est important que tout le monde sache qu’elle est vénère, et que ça ne se passe pas bien en coulisse! En France, c’est on croise les doigts que personne ne s’aperçoit et on est solidaire, on verra après! Ici, c’est vazi que je balance les fautifs!    On commence a avoir froid. Deuxième partie, ah plein de danseuses… de couleurs, et de mouvement. Mais bon on a froid, faim et on en a marre, alors on va manger. D’ailleurs Hati était intenable. On passe à l’hôtel. Soirée mémorable, accueil chaleureux, mais on se casse pour aller manger ailleurs. Ils avaient pourtant fait le maximum pour nous retenir: verre de rhum, massages…

Et là c’est le début de chaos! On commande des trucs au hasard suivant l’idées des mecs! Par contre c’est nous qui notons sur le papier ce qu’on veut! Genre le serveur un peu las! Et on attend… Heureusement qu’Hati est là pour faire passer le temps! Les mecs vont faire le tour en cuisine pour checker l’avancement des travaux, leur dit un petit "chaldi chaldi" (là les parents c’est normal que vous ne compreniez pas, c’est même pas de l’anglais, mais de l’hindi, genre "allez allez, on se dépêche"). 30 minutes plus tard les premiers plats arrivent: riz… pas top mais bon pourquoi pas. Puis du poulet genre plastique à différentes sauces, puis soupe à la tomate qui a plutôt le goût d’un bouillon de bœuf! Et ça enchaîne plat après plat plus décevant les uns que les autres pour finir avec une crêpe au citron qui avait goût de crevette! Là on était assez vénère et Hati aussi, on négocie la bill, qui n’arriva que 30 min plus tard! On rentre à l’hôtel, on commande des crêpes, et des bières. Ils disent oui mais 15 min plus tard on voit que le mec par chercher des bières dans le centre, et le mec des crêpes est encore dehors. On décommande. On en pouvait plus.

A peine levées, laure et moi commandons le petit déj, pour être sure qu’ils ne prennent pas retard. Puis douche… Enfin arrive le temps du petit déj, ça enchaîne, ils nous servent en masse: 9 lassis au lieu de 2, thé pour tout le monde… bref c’est tout l’un ou tout l’autre. Mais bon ça tombait bien car il y en avait qui n’avaient pas encore commandé, comme ça pas besoin de commander.

On rassemble les sacs dans une même chambre, on demande à payer maintenant, mais ça prend trop de temps, le mec n’en fini pas, on reviendra dans l’aprèm! On part en balade vers le vieux village, trop beau, des familles chèvres, des cochons, des mufles,… des ruelles c’et encore et toujours assez vide de monde. Des grands étendues d’herbes/riz, bien verts, des gens qui se lavent au puits. Puis on arrive à de nouveaux temples. Un avec un échafaudage, là JB en profite pour monter à l’échafaudage, normal, suivi de Charles… Et le garde du temple s’énerve les fait descendre en faisant un signe genre menottes aux mains. Il nous dit que c’est interdit, qu’il va les emmener à la police. Puis il nous sort un bouquin pour écrire les noms, mais il n’a pas de stylo. Il nous suit, nous montre un panneau où il est écrit uniquement travaux, mais pas interdit de monter! Alors il demande de la tune pour qu’il ne nous balance pas au flic! Malin l’Indien! Du coup on n’est parti en l’envoyant paître. On ne va pas se faire avoir comme ça! Pendant ce temps, Yannick (Hati pour les intimes) se faisait caresser par des enfants trop émerveillé! Ils ne connaissent pas vraiment les jouets, les peluches… Alors ils sont trop fou quand ils voient Yannick!

Hop le tour est fini, on part dans l’autre sens pour essayer de jeter un coup d’œil à la foire "Handicraft". Yannick a encore un grand grand succès. Il fait même pleurer des gamines! Il essaie tous les manèges, il s’éclate! Pendant ce temps les autres sont à un gros show de caisse, qui roule sur un truc presque à la verticale en le mec ouvre se portière pour collecter la tune. Bon c’est pas très clair, mais c’est pas évident à décrire.

On arrive dans le centre du village qui était encore désert hier, mais qui fourmille d’Indiens aujourd’hui! Waouh, mais où étaient-ils tous cachés hier? C’est la foule! Plus tard on rejoins les gens près du lac. Certes il n’est pas aussi crade que laYamuna qui passe à Delhi, mais bon c’est assez vert quand même. Les gens s’y baignent, se lavent, y boivent, … Puis on s’aperçoit que les femmes rasent les cheveux de leurs bébés et mélange les cheveux à une pâte, mais bon on a pas élucidé ce mystère. Puis on se dirige vers le temple, où a lieu une procession, les gens sont pieds nus, arrosent Ganesh, montent les marches…

Enfin ça sent la fin du séjour, on rend les vélo, on paie, on prend le bus, et c’est parti. On joue à un jeu dans le bus, mais je ne me rappelle plus le nom, avec des Loup-garou, et des villageois. C’est bien sympa. Puis on s’arrête à Orcha, très belle ville, idéal pour les amoureux. On se trouve un resto, où il y a personne, check si le staff est ready ou pas, s’il le menu is OK, si les prix aussi, demande une réduc de 20%, et on se fait plaise, on commande un melting pote de bouffe. Et là c’est le top! Les plats sont délicieux, le service rapide, et la note adaptée! Parfait, du quoi bien finir ce super WE.

Merci à Louis et Christophe pour l’organisation. C’était trop bien. On arrive vers 4h à Delhi idéal JB et Charles qui doivent prendre le train. Tout le monde est déposé au pied de sa porte, ou presque. A j’ai oublié un hic,on était pile poile dans le timing, et là bouchon sur la 4 voies! Nos deux voies sont bouchées, une à cause des routiers qui dorment, et l’autre devinez quoi c’est un chauffeur qui s’est garé en travers et a décidé d’aller dîner tranquillou! On hallucinait! Finalement le chauffeur a été retrouvé, et on est reparti. Mais ce qui est énorme c’ets que sur les deux voies en sens inverse, il y avait gros bouchon pareil mais cet fois à cause de deux camions qui venaient à contresens, et qui ne daignaient pas reculer!

Voilà on aura vu ce WE beaucoup des mauvais côtés indiens, mais on s’est trop éclaté! C’est ça qu’est bon! Que d’anecdotes à raconter…

 

Conférences etc.

Mardi 14 février: Valentine’s Day!

 

Bon anniversaire Marco! As-tu reçu ma carte?

 

Cours de WAC à 11h30, on est à la bourre, en plus on n’a pas les poly! On arrive en classe, personne! Et bien oui, pour changer s’est levé pour rien. Le cours a été annulé! Bon bah je mets à jour mon blog! Ca m’a pris trop de temps!

            Puis vers 16h Adi apparaît, on attend sa meilleure amie Neha et on va chez lui. Son pote sikh (au turban sur la tête) nous rejoint. Pizza… c’était sympa.     

 

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Mercredi 15 février

Cours, rien d’intéressant, on apprend qu’on aura une heure d’EG de plus le lendemain.

 

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Jeudi 16 février Qutb Minar

 

Grosse grosse matinée: 3h de cours! En cours d’EG, le prof a été un peu plus malin que d’habitude! D’habitude il passe une feuille dans la classe pour que chacun note son nom, et au final il a genre 70 noms pour 20 personnes en cours. Du coup il a fait l’appel en fonction de cette liste et a raillé les absents! Argh trop fort le prof!

L’aprèm j’attends mon pote ADI (Aaditya) pour aller faire un tour. Finalement ses cours sont annulés, alors on se casse.

            On retrouve sa meilleure amie Neha qui nous attendait chez lui. Et on part à la recherche d’une Ice Cream. Hop hop deux trois magasins, on se régale. On enchaîne avec la visite du Qutb Minar. C’est une grande tour de mosquée: un minaret qui fut construit à partir de 1193 pour symboliser la victoire de la prise de Lal Kot.

            Le soir, Ravinder, Achich et Adi sont passés passer la soirée sur notre toit avec nos coloc Kaoundi et Kai. Cétait bien cool. Puis ils nous motivent pour sortir dans un bar Rock pas mal. Finalement on y va, malgré qu’on ai la conférence le lendemain à 9h du mat. Mais par chance, ça fermé quand on arrivait! Alors retour sur le toit! Moi j’étais trop claquée par la visite de l’aprèm sous le soleil torride alors je suis allée me coucher!

            Ce soir j’ai appris qu’il allait sûrement se marier avec Nehra. C’est hallucinant. Comme ils s’entendent trop bien depuis tout petit, leurs parents aimeraient qu’ils se marient ensemble. Et euh bah pour l’instant ils font comme si de rien était, mais si les choses ne changent pas c’est plus ou moins prévu qu’ils se marient! Mais en attendant ils ont chacun des petits copains-copines de leur côté. C’est chelou les relations indiennes!

 

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Vendredi 17 février: Conférence!

 

               Bon alors que je vous ai peut-être précédemment expliqué, on s’est un peu trouvé contraints et forcé d’assister à cette conférence. Tout d’abord notre teacher de IFT nous propose d’y aller. Bah ma fois sympa. La sujet : Globalisation et l’Inde à l’air intéressant. Puis le cours suivant il nous apprend que ça dure 3 jours. Puis on apprend que ça se déroule sur un WE! Du coup on ne peut pas prévoir de visiter une ville! Bon c’est pas grave. Et pour couronner le tout c’est 20€. Bon c’est pas cher, mais quand même. Alors nous voilà contraints d’aller à cette conférence, ma fois intéressante alors que tout le monde a congé ces jours ci à cause de cette conférence.

 

Au petit matin, il n’y a que Linda, Ferdi et moi qui trouve le courage de se lever! Linda décide d’attendre le bus (ui avait peu de chance de passer étant donné que personne n’avait cours) bref j’attends patiemment qu’elle décide de prendre un rickshaw. 10minutes plus tard, elle veut prendre un rickshaws, et là pas de bol il n’y en a pas. Puis un homme descend de sa voiture et nous appelle! Bon intriguée je vais voir ce qu’il a! Il est quand même arrêté  en pleine route, et nous fait des grands signes. Linda affolée me demande si je le connais!! Bon c’est bon Linda je ne suis pas encore dans la voiture! Et là le mec me fait "vous allez à la conférence à l’IILM" euh oui, bah montez! Bon d’accord. Aussitôt je lui demande comment il sait. Et il m’explique qu’il est le responsable de la librairie, et qu’il nous a déjà vu. Perso je me rappelle pas, en plus j’ai dû allé une fois à la librairie, histoire de faire ma carte de librairie, mais c’est tout. Bref comme d’hab on est connu, mais on ne connaît personne.

 

On fait la queue pour avoir notre petite mallette IILM avec crayon, programme. Mais quand arrive notre tour, ils nous font non non c’est pas pour vous. Genre on a payé mais on a pas droit aux mêmes choses. Bon on rentre dans l’auditorium. La cérémonie d’ouverture commence. Ca ne rigole pas ici, pas de conférence sans cérémonie d’ouverture. Petite chorale de gamin. Présentation des personnes une par une (background, expérience et études et articles, ça n’en finit pas), avec un speech de bienvenue, d’introduction. Puis allumage d’un truc, chacun allume un coin avec la bougie, et puis ça se consume pendant la conférence.

 

Bon, perso trop mal à la tête pour écouter! Puis pause THE! Ah j’ai oublié de vous dire, tout le monde était bien habillé, sauf nous. Là je retrouve un pote que j’avais pas vu depuis longtemps. En fait il était volontaire comme une vingtaine d’autres étudiants de l’école. Du coup on a pas mal communiqué avec tous les volontaires, et maintenant j’ai plein de pote.

 

Première vraie conférence, et le mec se lâche il a le droit à 15min mais il dit qu’on lui avait dit 40 min, alors il continue. Ensuite c’est le temps des questions. Et là toutes les questions s’adressent à la même personne. Puis il est l’heure. Il était deux à passer. Et il n’y en a qu’un de passé! Hum misunderstanding somewhere! Bilan le mec demande s’il est supposé intervenir dans cette conférence ou pas. Et on lui confirme que c’était bien cette conférence. Du coup ils lui propose de rajouter qqch avant que le responsable ne conclut. Genre vous avez servit à rien, mais vous pouvez rajouter qqch pour vous rendre utile. Bon il n’a pas voulu, même après maintes et maintes propositions. Et à la fin, comme à chaque fois, ils leur donnent une petite assiette en argent en guise de trophée de participation à la 4^ème conférence internationale sur la globalisation… Et bla bla et bla bla. Ca n’en finit pas!

 

Le midi, lunch trop bon. Par contreVégétarien. D’ailleurs on ne va pas y couper maintenant, parce qu’il paraît qu’il ne faut plus manger de poulet! Et comme ici il n’y a que ça! Bah on va se mettre au mouton, mais c’est beaucoup moins courant.

 

L’aprèm je suis rentrée après la première conférence, pour me reposer car j’ai une sorte de sinusite qui fait que j’avais la tête en feu genre migraine! C’est à cause des rickshaws ça! Et puis de la clim! Mais le soir on est reparti pour aller au dîner. Trop classe open bar! Il y a de l’alcool! Et par chance finalement le mec qui devait faire une conférence pendant le repas n’a pas pu venir. Alors on a bien rigoler avec les volontaires. On a bien mangé. Ils nous ont même ramenée Linda et moi. Du coup le gardien de la guesthouse m’a encore questionner: qui c’est…?  Enfin très bonne journée! J’adore les conférences!

 

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Samedi conférence et soirée Nokia

 

Le lendemain on remet ça 9h30 assis. Cette fois on choisissait dans quelle salle on voulait aller en fonction des sujets traités. Du coup en flânant de salle en salle, je rencontre des étudiants et je discute.

A un moment, je discute dans les escaliers avec un étudiant de l’école (pas volontaire, juste de passage pour un travail de groupe). Et un mec arrive, le prof de marketing qui est responsable des volontaires pendant la conférence, et lui demande ce qu’il fait d’un air méchant. Bon comme ça se voyait, il discutait avec moi dans les escaliers. Puis il me dit d’aller à la conférence là. Bah je lui explique vite fait que je souhaite aller à celle à l’étage du dessus. Alors il se casse. Bon ok

Puis lors du lunch, je discute avec un pote PINAKI, il me montre les spécialités… puis le prof toujours le même lui parle d’un ton méchant. Et il se casse, et Pinaki aussi. Bon d’accord. Apparemment il fallait qu’il aille diriger les gens,au lieu de discuter! Quel frustré ce prof.

Plus tard, je discute encore avec un autre mec ANKY(oui je sais ça fait beaucoup, mais on commence à devenir très populaire à l’école!). On va discuter dans la librairie. Et re-ce prof qui déboule. Puis il appelle Anky d’un ton méchant, pour lui dire apparemment qu’il pouvait venir dîner ce soir avec ceux de la conférence alors qu’il était là juste pour un travail de groupe. Bon d’accord. Chelou le  prof. Je ne sais pas s’il m’épie ou s’il est juste toujours relou après tout le monde comme ça, mais je ne l’aime pas trop. Lol

 

Malheureusement ce soir on ne peut pas aller au dîner, on est invité chez nos amis de Nokia de UK. Et par chance, il met son driver à notre disposition! Départ 19h30 de la Guesthouse, 45min de route pour arriver à Gurgaon. Arrivée, encore un palace. Enorme salon en bas, cinq chambre avec salle de bain (dont deux chambre en rab), un fridge par personne, cuisine de ouf. Une TV par étage, avec Xbox, PS2…à l’étage des chambres et un petit salon. Etage suivant grand salon avec snooker, sauna, balcon de ouf. Enfin un sur balcon/terrasse encore au-dessus, et encore une petite mais bon celle-ci on l’oublie. Voilà un palace qui coûte environ 11 000 frs par mois à 4 (voire 6 à plein) et entièrement pris en charge par Nokia, tout comme le WIFI  et leur communication avec le dernier Nokia, qui ressemble a un mini PC, tu l’ouvres, tu as écran, clavier, et tu peux taper sous excel, word…et c’est grand comme les vieux portables, pas plus. A part ça on a rencontré des gens cool. Un restaurateur danois et sa femme qui ont lancé leur business il y a 12 ans en Inde et qui se plaisent à merveille. Ils cuisinent du bœuf, et comme on a passé toute la soirée avec eux, ils nous ont invités à manger chez eux un soir! Cool.

 

Brièvement, voilà tout! On rentre Linda, Vipul et Kaoundinya nous attendaient. On discute quelques temps et dodo. Il est 3h

 

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Dimanche Polo Match avec Veer et Kali

 

            Euh la conférence bah … ça ne m’intéressait pas trop le sujet ce matin! Alors dodo!

           

            14h Ferdi et moi allons chez Veer car il nous a trouvé des tickets pour la final de polo! Trop bien. Sa cousine et deux ses copines sont là! On aurait dit un défilé de top model! Chapeau, chaussures pointues, lunettes de star trop moches (à mon goût). Il nous avait dit de bien nous habiller, mais bon je n’ai pas emmené mes habits de star en Inde! lol

            Les billets d’invitations énormes cartonnées, grand luxe. On n’entre même pas de contrôle des billets. Premier rang. On attend. On entent "le ministre du tourisme est arrivé", "untel est là" et à chaque fois les photographes qui déboulent… Euh on est venu voir un match de polo, pas la Jetset d’Inde. Puis une célèbre actrice de Bollywood arrive… Pendant ce temps un match de chauffe avait commencé: Benetton contre Bulgari, les sponsors. Et là on se dit, vivement que ça finisse c’est trpo chiant. Il y a 4 chevaux par équipe, je pensais qu’il y en aurait au moins 6. On ne voit pas la balle, il n’y a pas d’ambiance. En fait c’était que des entrées VIP, du coup très peu de gens. Je m’attendais à un stade rempli!

            Puis on passe à la fameuse finale. Et là du gros spectacle. Les chevaux, qui galopent à  fond. Et hop ça change de sens, et ça galope à toute allure, ça se rentre dedans, et ça s’esquive! C’est énorme. Les cavaliers mènent leur cheval avec extrême précision à une main au grand galop,alors que de l’autre main il essaie de viser la balle qui rebondit sur le sol. C’est ouf comment ce jeu est complet! Les chevaux sont super bien dressés, ils donnent leur maximum, sautent dans tous les sens. Fonce, s’arrêtent, tournent, repartent à toute allure… c’est du grand spectacle. Pas un est tombé, pas est n’a vraiment heurté gravement un autre cheval.

            Voilà c’était trop bien. Ensuite on a eu le droit à un encas, avec des brownies de ouf, du vin blanc, … la classe!